Araignées

Araignées

Description

Le corps des araignées se divise en deux parties (céphalothorax et abdomen) et compte en tout huit pattes. En comparaison, un insecte adulte possède un corps constitué de trois parties (tête, thorax et abdomen) et de six pattes. Il ne faut pas non plus confondre les araignées avec les opilions (faucheux) qui leur ressemblent avec leurs pattes minces et parfois longues mais dont le corps n’est formé que d’une seule partie. Seulement quelques espèces d’araignées (Pholcus phalangioides, Steatoda bipunctata, Larinioides patagiata, Salticus scenicus, etc.) peuvent se retrouver dans ou sur la maison, mais d’autres espèces qui vivent normalement à l’extérieur (dolomèdes, argiopes, etc.) peuvent y être observées à l’occasion.

Comportement

Les araignées pondent des œufs qu’elles protègent souvent par un cocon de soie. À l’éclosion, les jeunes peuvent s’adonner au cannibalisme entre eux. Ils ressemblent aux adultes et subissent quelques mues avant d’atteindre leur taille maximale (parfois au bout d’un an ou plus), laquelle dépend de l’espèce en question. Les araignées peuvent passer l’hiver sous l’une ou l’autre des étapes de leur développement. Toutes les araignées produisent de la soie. Celle-ci leur permet de protéger leurs œufs, de se fabriquer un abri et de tisser des toiles pour piéger leurs proies ou les emballer. Certaines ne font pas de toiles puisqu’elles poursuivent leurs proies. Elles produisent aussi un fil de sécurité pendant leurs déplacements qu’elles attachent par endroits afin d’amortir leur chute lorsqu’elles se laissent tomber en fuyant un prédateur. Chez certaines espèces, les jeunes peuvent produire des fils à l’arrière de leur corps afin d’être transportés par le vent vers de nouveaux endroits.

Endroits où on les remarque dans la maison

Les araignées peuvent tisser leurs toiles sur les murs extérieurs des maisons, parfois en grande quantité. À l’intérieur, elles se cachent dans des endroits où on risque moins de les détecter, comme au grenier, dans la cave ou dans des boîtes. Il ne faut pas craindre leurs toiles, car on les aperçoit souvent lorsqu’elles ne sont plus utilisées et par conséquent, recouvertes de poussière. D’ailleurs, les araignées potentiellement menaçantes pour notre santé ne tisseraient pas leur toile de façon évidente au plafond ou près des fenêtres. Si, dans le pire des cas, vous introduisiez accidentellement chez vous une de ces araignées en achetant à l’épicerie, par exemple, du raisin importé, elle se réfugierait plutôt dans un coin sombre.

Les araignées

Moyens de prévention

La présence d’araignées dans une maison peut indiquer qu’elles y retrouvent les insectes vivants (ou les araignées ou autres invertébrés) dont elles se nourrissent. Une inspection minutieuse permettra de découvrir et de diminuer ou d’éliminer la présence d’insectes. Peut-être vous faudra-t-il régler un problème d’humidité afin d’y parvenir.

Parallèlement, une réduction de l’éclairage permettra de diminuer le nombre d’insectes qui y sont attirés et, par conséquent, le nombre d’araignées qui viennent s’en nourrir. Précisons toutefois que l’araignée Tegenaria domestica peut jeûner très longtemps. Dans d’autres régions, on pourra au contraire suggérer d’éclairer un endroit sombre où se réfugient des araignées.

Ces dernières réussissent à pénétrer dans la maison par une ouverture ou encore, elles peuvent être introduites à l’aide d’un objet. On peut donc boucher et colmater les petites ouvertures de la maison et bien inspecter ce qu’on y introduit.

Moyens de contrôle

Il ne faut surtout pas céder à la panique quand on aperçoit des araignées ou leurs toiles. Il n’est pas du tout recommandé d’avoir recours à des pesticides pour s’en débarrasser. Il faut plutôt inspecter l’intérieur et les façades de la maison afin de tenter de découvrir pourquoi elles se retrouvent en concentration à cet endroit. Les toiles peuvent être enlevées, et les nouvelles permettront de confirmer qu’il y a toujours présence d’araignées. Des trappes collantes peuvent aider à détecter les araignées qui ne tissent pas de toiles. Les objets et les boîtes qui traînent dans le garage peuvent être rangés pour éviter de leur offrir trop d’endroits où se cacher. Certains suggéreront qu’aucune végétation ne devrait toucher le périmètre de la maison. Plus souvent qu’autrement, vous devrez peut-être régler un problème de mouches. Un simple balai permet d’enlever les toiles et d’offrir un support à l’araignée afin de la déplacer à l’extérieur. D’autres préfèrent utiliser un grand pot renversé sous lequel ils glissent un carton, avant de retourner le tout, pour piéger le spécimen. Votre environnement immédiat sera plus sain en évitant l’emploi de pesticides; de plus, en vous contentant de déplacer plutôt que de tuer ces prédateurs, fort utiles pour nous débarrasser de nombreux insectes et pour nourrir les animaux, vous préserverez l’équilibre de la nature. Par ailleurs, si vous décidez de tuer l’araignée sans régler ce qui l’attire à cet endroit, elle peut être vite remplacée par une de ses semblables. Plutôt que d’utiliser un insecticide à l’extérieur, il est préférable de boucher et de colmater toutes les fissures de la façade pouvant servir d’abri aux araignées.

Cela étant dit, le dédain démontré envers les araignées est largement répandu dans notre société. Elles constitueraient, après les serpents, le deuxième type d’animaux que les enfants aiment le moins. La phobie des araignées affecte aussi certaines personnes. Il est donc très compréhensible que le niveau de tolérance soit très faible à leur égard et que plusieurs voient l’aspirateur comme leur allié le plus précieux. Parfois, l’aide d’un spécialiste en gestion parasitaire sera fort appréciée.

Renseignements supplémentaires

À l’avant de son corps, l’araignée possède des chélicères qui lui permettent d’injecter du venin pour paralyser ses proies et parfois pour se défendre. Elle introduit aussi des sucs digestifs afin de liquéfier le contenu de la proie. L’araignée se nourrit ensuite en aspirant le liquide ainsi obtenu. D’autres peuvent au préalable réduire leur proie en pièces. L’arrière du corps est muni de filières (de petits canaux), et lorsqu’un liquide en sort, il est transformé en fil de soie au contact de l’air.

Les araignées servent de bioindicateurs, c’est-à-dire que leur diversité nous permet d’avoir une idée de la richesse des différents milieux naturels. On les introduit comme moyen de lutte biologique pour régler différents problèmes d’insectes, mais dans la nature, elles tiennent déjà un rôle important de régulateurs des populations d’insectes. Plusieurs percées médicales reposent sur l’utilisation de venins ou de substances toxiques. À titre d’exemple, le venin des mygales pourrait aider à traiter l’arythmie cardiaque.

Comme preuve de notre imagination fertile face au monde des araignées, un livre européen mentionne que des gens auraient associé, par erreur, les jeunes araignées qui essaiment par la voie des airs à une guerre chimique et à des ovnis.

Croyances populaires

Beaucoup de gens seraient surpris d’apprendre que très peu d’araignées sont considérées comme pouvant être dangereuses pour l’humain, soit une douzaine d’espèces (souvent tropicales), alors qu’on en connaît 37 776 espèces sur toute la planète. Et même parmi ces araignées redoutables, une seule espèce (habitant l’Australie) a la réputation d’attaquer sans être provoquée. Il ne faut donc pas considérer l’araignée comme une créature pouvant nous attaquer à tout moment. Ironiquement, très peu d’entre elles voient plus loin que quelques pouces. AUCUNE ARAIGNÉE PARMI LES 620 ESPÈCES QUÉBÉCOISES CONNUES NE MÉRITE LE QUALIFICATIF D’ARAIGNÉE DANGEREUSE. D’ailleurs, les chélicères de bon nombre de nos araignées sont trop faibles pour traverser la peau humaine. La morsure de l’araignée Chiracanthium mildei, une petite araignée (7 mm) verdâtre et nocturne que l’on retrouve dans les maisons, peut cependant entraîner des enflures et des nécroses (dégénérescence des cellules) sur la peau de certaines personnes et parfois de la fièvre, des maux de tête ou des nausées. Comme la très grande majorité des araignées qui peuvent nous mordre, elle préfère nous éviter et ne mord habituellement que lorsqu’elle se trouve coincée entre la peau et un vêtement ou lorsqu’on la provoque.

Les gens allergiques aux protéines contenues dans la salive de l’araignée peuvent présenter des réactions importantes suite à une morsure. Certaines personnes sont même incommodées par l’inhalation de leurs particules ou de leurs poils présents dans l’air ambiant.

Les grosses araignées poilues que l’on appelle à tort « tarentules » portent plutôt le nom de mygales. Nous n’en retrouvons pas dans la nature au Québec, mais certaines ont été observées en Ontario, tout près de notre frontière. Les dolomèdes (2,6 cm mais avec de longues pattes) qui côtoient nos plans d’eau peuvent en rappeler l’allure et effrayer les gens, car les mygales correspondent pour plusieurs personnes à l’image qu’elles se font d’une araignée dangereuse. Ce n’est pourtant pas le cas. Il faudrait plutôt se représenter, par exemple, une petite araignée noire non poilue et luisante : la veuve noire. Même la morsure de cette dernière, présente dans d’autres provinces du Canada ou plus au sud, entraînera habituellement davantage de conséquences pour un bébé ou une personne âgée ou malade. Les gens qui les côtoient apprennent dès l’enfance à regarder d’abord dans une boîte avant d’y introduire la main ou dans un soulier avant de l’enfiler, à ne pas laisser de draps ou de vêtements par terre pour éviter qu’elles s’y réfugient et à inspecter le siège des toilettes extérieures. Ils peuvent se servir d’une lampe de poche la nuit pour les repérer.

Il faut absolument prendre conscience d’un phénomène maintenant bien connu : UNE GRANDE PROPORTION (80 %) DES SYMPTÔMES ATTRIBUÉS À DES MORSURES D’ARAIGNÉES NE SONT EN FAIT PAS DU TOUT CAUSÉS PAR CES DERNIÈRES. Ces symptômes devraient plutôt être associés à d’autres invertébrés tels que les tiques ou les puces, ou à d’autres causes comme les dermatites ou les plaies de lit.

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